Ce matin au réveil, dans le lite à peine froissé
J'étire ma solitude jusqu'au premier café
Pas de mot sur la table, pas de fleurs, de soleil
Ni de geste agréable pour me réconforter
On se croyait différents, à l'abri des lassitudes
Finalement comme les autres on perd de l'altitude
Le désamour, le désamour
Déserter la passion au fil des jours
De la démesure au néant, au bout des sentiments
Le désamour, le désamour
Dans son regard ne plus revoir le jour
Ne plus savoir se reconnaître, nous reconnaître
Ce matin au réveil, sans me dire un je t'aime
Oubliant de m'embrasser, tu me regardes à peine
Pressé de me quitter tu pars en coup de vent
Au milieu des colères que tu m'as balancées
Le désamour, le désamour
Déserter la passion au fil des jours
De la démesure au néant, au bout des sentiments
Le désamour, le désamour
Dans son regard ne plus revoir le jour
Ne plus savoir se reconnaître, nous reconnaître
On se croit toujours différents
Même si tout est perdu d'avance
Le désamour, le désamour
Déserter la passion au fil des jours
De la démesure au néant, au bout des sentiments
Le désamour, le désamour
Dans son regard ne plus revoir le jour
Ne plus savoir se reconnaître, nous reconnaître